Recherche par auteur : Wiazemsky, Anne
8 résultats.
Lu par : Jacqueline Duperret
Durée : 8h. 50min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 17753
Résumé:Des hommes, des femmes et des enfants, demeuraient serrés les uns contre les autres sur les ponts. Beaucoup pleuraient en silence. Beaucoup s'étreignaient. D'autres restaient à l'écart, prostrés dans une douleur muette. Tous éprouvaient le même chagrin, la même détresse devant l'inconnu qui s'ouvrait devant eux et qui ressemblait à cette nuit si noire et si hostile. Chacun, à ce moment, se retrouvait seul dans sa souffrance. Et chacun s'accrochait à une certaine idée de la vie, se promettait qu'il reviendrait, que l'exil ne durerait pas. Quelques-uns, seulement, savaient. Ceux-là regardaient disparaître les côtes de Russie le coeur déchiré, croyant encore les voir, quand il n'y avait plus rien que les vagues et l'eau, à l'infini. Ils savaient que sur les milliers d'émigrants qui avaient dû fuir la Crimée, ce 11 avril 1919, presque aucun ne reviendrait.
Lu par : Priscille Petit
Durée : 3h. 14min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 24606
Résumé:Pourquoi le père d'Anne a-t-il demandé, dans son testament, qu'on donne à une certaine dame résidant à Genève le disque bien connu d'Edith Piaf Hymne à l'amour ? Pourquoi la même chanson a-t-elle une si grande importance pour sa mère, comme si elle avait été l'hymne national d'une passion défunte ? Plus tard, bien plus tard, Anne partira pour Genève, à la recherche de la mystérieuse dame qu'avait aimée son père. Ce beau livre, écrit avec tendresse, recèle bien d'autres histoires. Par exemple celle de Madeleine, qui avait illuminé les jeunes années de l'auteur. Il était si doux, pour les enfants, de se blottir contre ses jolis seins. Malgré la déchéance finale de Madeleine, elle aussi inspire un hymne à l'amour.
Lu par : Claire Philippe
Durée : 3h. 12min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 12946
Résumé:« Betty sursauta. Cette fois, elle était sûre d'avoir entendu crisser le gravier. Quelqu'un se déplaçait le long du mur de la villa, se rapprochait de sa chambre. Du salon, la radio toujours allumée diffusait les accords de harpe qui annonçaient le début de l'émission Le Masque et la Plume. Betty, alors, se leva et se dirigea vers la fenêtre avec le sentiment précis qu'une chose horrible l'y attendait. Elle ne se trompait pas. Posée sur le rebord, la tête décapitée d'un écureuil la regardait. » La vie de Betty, douze ans, se transforme le jour où elle rencontre Yvon, un malade échappé de l'hôpital psychiatrique. Elle décide de le protéger et le cache dans sa cabane. Elle ose, mue par un appel mystérieux vers « une autre vie », défier l'autorité paternelle, braver la police et transgresser les règles. Avec ce livre pudique et sensuel, Anne Wiazemsky nous offre un roman d'apprentissage qui aborde avec tendresse l'éclosion de la féminité.
Lu par : Jacqueline Itkiss
Durée : 3h. 44min.
Genre littéraire : Roman d'amour
Numéro du livre : 22385
Résumé:Printemps 1965. Anne, la narratrice, a dix-huit ans quand elle rencontre le cinéaste Robert Bresson. Cette entrevue a été organisée par son amie Florence, laquelle tenait le premier rôle dans Le procès de Jeanne d'Arc. Persuadée que Anne est l'actrice idéale pour interpréter Marie dans Au hasard Balthazar, le prochain film du maître, Florence la pousse à auditionner malgré sa complète inexpérience. Au fil des séances d'essai, la présence d'Anne, son attitude, sa voix convainquent Robert Bresson de la nécessité de ce choix. Mais Anne est encore mineure, et il s'agit de faire accepter le projet à son grand-père, François Mauriac. Heureusement pour elle, ce dernier mesure toute l'importance de cette opportunité. Pendant plus d'un mois, Anne va faire l'expérience d'un plateau de cinéma. Robert Bresson, lui, instaure un jeu ambigu, entre séduction et domination. Bien que repoussant ses avances, Anne subit son emprise psychologique et le magnétisme de son génie artistique. L'actrice sent qu'une métamorphose s'opère en elle, suscitée par des désirs puissants mais confus, qui exacerbent sa sensibilité. Un week-end, elle décide de coucher avec un jeune type de l'équipe, afin de calmer son hypersensibilité. Une étape fondamentale vient d'être franchie. Son caractère s'affirme, elle ose tenir tête à Bresson, renversant le rapport de séduction en sa faveur, tout en découvrant, jour après jour, la magie du métier d'acteur. À la fin de l'été, le film terminé, Anne sait qu'un avenir est désormais possible. La narration est dense, tendue, précise dans la description des émotions qui habitent cette jeune fille devenue, en l'espace d'un été, une « jeune femme ». Ce roman initiatique nous entraîne au passage dans l'univers singulier du septième art et nous fait découvrir l'un des créateurs les plus talentueux du cinéma français, qui aura été, pour la narratrice, à la fois un Pygmalion et un étrange séducteur.
Lu par : Jacqueline Duperret
Durée : 6h. 18min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16816
Résumé:En septembre 1944, Claire, ambulancière à la Croix-Rouge française, se trouve à Béziers avec sa section, alors que dans quelques mois elle suivra les armées alliées dans un Berlin en ruine. Elle a vingt-sept ans, c'est une très jolie jeune femme avec de grands yeux sombres et de hautes pommettes slaves. Si on lui en fait compliment, elle feint de l'ignorer. Elle souhaite n'exister que par son travail depuis son entrée à la Croix-Rouge, un an et demi auparavant. Son courage moral et physique, son ardeur font l'admiration de ses chefs. Ses compagnes, parfois issues de milieux sociaux différents du sien, ont oublié qu'elle est la fille d'un écrivain célèbre, François Mauriac, et la considèrent comme l'une d'entre elles, rien de plus. Au volant de son ambulance, quand elle transporte des blessés vers des hôpitaux surchargés, elle se sent vivre pour la première fois de sa jeune vie. Mais à travers la guerre, sans même le savoir, c'est l'amour que Claire cherche. Elle va le trouver à Berlin.
Lu par : Marina Froidevaux
Durée : 5h. 14min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20923
Résumé:La traque des étudiants se poursuivait boulevard Saint-Germain et rue Saint-Jacques. Des groupes de jeunes, garçons et filles mélangés, se battaient à mains nues contre les matraques des policiers, d'autres lançaient différents objets ramassés sur les trottoirs. Parfois, des fumées m'empêchaient de distinguer qui attaquait qui. Nous apprendrions plus tard qu'il s'agissait de gaz lacrymogènes. Le téléphone sonna. C'était Jean-Luc, très inquiet, qui craignait que je n'aie pas eu le temps de regagner notre appartement. "Ecoute Europe numéro 1, ça barde au Quartier latin ! Nous étions le 3 mai 1968. A. W.
Lu par : Thérèse Proust
Durée : 2h. 34min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 34951
Résumé:Au début des années 1960, l'auteure intègre une institution religieuse au Venezuela. Elle noue une complicité avec son professeur de français, le père Deau, avec lequel elle parle de littérature. Jusqu'à son décès dans les années 2000, celui-ci exerce une influence sur ses goûts littéraires et sur ses engagements. A travers son histoire, une réflexion sur la spiritualité dans la société.
Lu par : Madiana Roy
Durée : 8h. 18min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18438
Résumé:Cela commence par une lettre : après avoir vu Masculin Féminin, en 1966, Anne Wiazemsky, 19 ans, envoie une missive à Jean-Luc Godard, son aîné de dix-sept ans, pour lui dire qu'elle les aime - le film, et l'homme qui l'a réalisé. Parce qu'il est fasciné par elle depuis qu'il a vu sa photo, le cinéaste suisse se démène pour retrouver la jeune fille en vacances, qui s'apprête à passer le rattrapage du bac. Tout va très vite entre eux. Trop, peut-être, et Anne s'interroge sur ses sentiments, doute et puis s'embrase de nouveau, au fil d'un marivaudage délicieusement Nouvelle Vague. Dans ce livre à la simplicité lumineuse, on croise, en plus de Godard et de Mauriac, François Truffaut, Bernardo Bertolucci, Jeanne Moreau ou Jean Vilar - qui s'obstine à appeler La Chinoise "La Tonkinoise". Mais Une année studieuse n'est pas la chronique people d'une époque riche en légendes. Ce vibrant roman d'apprentissage, qui raconte une libération par l'amour, est aussi une plongée vivante dans la France de l'avant-Mai 68. C'est une ère de friction, où le vieux monde, incarné par la mère d'Anne, pousse les hauts cris devant la liberté du nouveau, représenté par sa fille et Godard, mais cède peu à peu du terrain, à condition que les apparences restent sauves - tandis que s'aiguise, dans les couloirs de Nanterre, l'appétit d'en découdre.